carte blanche à christian rizzo à l’Opéra de Lille
29 septembre 2007

L’Opéra de Lille a donné carte blanche à christian rizzo pour le Happy Day d’ouverture de la saison 2007-2008. Intitulée Opéra(tion)-Remix, cette carte blanche a inauguré l’arrivée de christian rizzo en tant qu’artiste en résidence de 2007 à 2010.

« L’arrivée de christian rizzo marque une nouvelle étape du projet artistique de l’Opéra de Lille. Depuis sa réouverture en décembre 2003, la danse y joue un rôle de premier plan : chaque saison, la programmation rend compte des grands courants esthétiques d’aujourd’hui et propose des points de repère dans l’histoire de la danse contemporaine.
En parallèle à ces grandes compagnies internationales, l’Opéra soutient également les créations d’artistes
dont la démarche singulière les situe en marge des grands réseaux de diffusion.
Tout en restant fidèle à ces premières orientations, l’arrivée de christian rizzo impulse une nouvelle dynamique à ce développement avec la volonté d’établir un lien plus étroit entre le public et la démarche artistique d’un chorégraphe. Inattendue, l’œuvre de christian rizzo surprend.
D’une puissance visuelle exceptionnelle, ses pièces offrent un point de vue original sur la création chorégraphique d’aujourd’hui, contribuant à la notoriété internationale de l’artiste.
Possédant un sens aigu du spectacle, ce chorégraphe inventif apparaît comme la perle rare pour une association à long terme avec un lieu comme l’Opéra de Lille, où des créations pour le plateau constitueront les temps forts de cette résidence.
Toutefois, les splendides espaces publics du bâtiment deviendront également le lieu régulier de présentation de ses multiples autres projets visuels, chorégraphiques et musicaux, notamment lors du Happy Day en ouverture de saison.»
Caroline Sonrier, directrice de l’Opéra de Lille


SAMEDI 29 SEPTEMBRE – de 12h à 18h30

14h et 18h – Extraits de fantômes et vanités (grande salle) montage réalisé par la Cinémathèque de la Danse
Un autoportrait éclaté de christian rizzo à travers une séance de films. Kaléidoscope de clips punk, de séquences de films fantastiques, de moments de danse, de portraits d’interprètes au travail, de films expérimentaux, de performances issues de la mode, cette séance propose aussi des vidéos inédites de christian rizzo.

15h et 17h – Trio (grande salle)
lumières caty olive - danse wouter krokaert - musique didier ambact
Trois espaces installés au parterre de la grande salle dessinent lesterritoires dévolus à chaque protagoniste. Installé aux balcons, le public est invité à plonger son regard sur cette expérience inédite.

16h – Via Katlehong Dance (grande salle)
christian rizzo propose en avant première un extrait de sa nouvelle création avec la compagnie Via Katlehong Dance dont les 9 danseurs issus du township Katlehong en Afrique du Sud mélangent le Pantsula et les danses néo-traditionnelles comme le Steps et le Gumboots - exécuté traditionnellement par les mineurs avec leurs bottes de caoutchouc.

15h30 / 16h30 / 18h – Bodies in urban Spaces – performance de willi dorner
Bodies in urban Spaces est un parcours vivant pour un groupe de 12 personnes et la performeuse satu herrala, réunies par l’Opéra de Lille dans le cadre d’un workshop avec willi dorner.

En continu La répétition – performance multimédia de veaceslaw druta (foyer de la danse)
La répétition est une vidéo performance à travers laquelle vaeceslav druta pose un certain nombre de questions d’ordre plastique. Un grand écran permet aux personnages d’être
représentés à échelle humaine, c’est-à-dire à l’échelle de l’artiste et à celle de l’assistance.
Il joue d’un instrument inventé et compose tous les personnages d’un orchestre. Il est aussi question de créer un lien, un « espace miroir », entre le public réel et le public virtuel. Un rapport entre vrai et faux, réel et virtuel, au sein d’un espace qui se trouve en fait dans la tête de veaceslav druta.
En collaboration avec le Fresnoy, studio national des arts contemporains,Tourcoing.

LE 29 SEPTEMBRE - DU 2 AU 6 OCTOBRE – 20h
REMIX-2 SOLOS


b.c, janvier 1545, fontainebleau (foyer)
danse julie guibert - lumières caty olive - musique gérôme nox
Dans cette pièce, christian rizzo créé un univers particulier, taillé, configuré sur mesure pour julie guibert, interprète rencontrée au Ballet de l’Opéra national de Lyon lorsque christian rizzo y a créé Ni fleurs, ni ford mustang en 2004.
Fasciné par son «incroyable intelligence du plateau»,inspiré par sa personnalité même, christian rizzo a souhaité poursuivre la rencontre à travers ce solo où il imagine une danse projetée dans l’espace, nocturne et découpée par la lumière pour «creuser la notion de lenteur, travailler sur la dimension calligraphique de l’écriture».
Pour l’Opéra de Lille, christian rizzo a changé la scénographie et a remis complètement en jeu la chorégraphie. Délimitée par le périmètre d’un bac à sable, la danse répond à la musique, exécutée en live.

comme crâne, comme culte (escalier d’honneur)
danse jean-baptiste andré
christian rizzo a créé un personnage irréel qui abandonne le monde des vivants pour devenir une icône, celle du motard accidenté. Vu de dos, le corps en lents balancements, le circassien jean-baptiste andré semble capable de passer et repasser sans quasiment d’appui, de la verticale à l’horizontale. Comment ces principes subsistent-ils à l’épreuve d’un grand escalier?


DU SAMEDI 29 SEPTEMBRE AU 13 OCTOBRE

100 % polyester objet dansant n°…. (rotonde)
installation de caty olive et de christian rizzo
Deux robes siamoises cousues entre-elles aux poignées sont suspendues au-dessus d'une allée balisée de ventilateurs.
Sur un fond de musique électronique, la paire de robes en voile virevolte au gré de l'air propulsé par de petits ventilateurs posés au sol.