une proposition de christian rizzo pour les danseurs de Via Katlehong Dance - vusi mdoyi, steven faleni, mukhulu motshele, john moloi, buru mohlabane, mpho malotana, tshepo stanley nchabeleng, xolani qwabe, vuyani feni.
assistant : maxime fleuriot
lumières : erik houllier

production : Damien Valette prod.
coproduction : Via Katlehong Dance, Maison des Arts de Créteil, Théâtre du Manège de Maubeuge, L'Onde, Espace Culturel de Vélizy-Villacoublay, Institut Français d'Afrique du Sud, Festival d'Automne à Paris, Le Séchoir à Saint Leu - La Réunion.

avec le soutien du département Afrique et Caraïbes en Créations de Culturesfrance - Ministère des Affaires étrangères et le Centre national de la danse - Pantin pour le prêt de studio.

En 2007, les Via Katlehong dance ont invité christian rizzo et robyn orlin à leur créer chacun un spectacle pour les rassembler dans un programme dyptique intitulé Imbizo e Mazweni (une rencontre en dehors du pays…). Ce programme a été créé en novembre 2007 au Théâtre de l’Onde à Vélisy-Villacoublay dans le cadre du festival d’automne avec la création toutes sortes de déserts de christian rizzo et still life with homeless heaven and urban wounds…(even bananas have bones…) de robyn orlin.

« Lorsque la proposition de travailler en compagnie des Via Katlehong m’a été faite, je me suis empressé d’aller les voir sur scène. Les premières minutes, je me suis posé beaucoup de questions quant à la pertinence de cette collaboration. J’étais pris dans mes codes de lecture associés à une certaine scène contemporaine. Mais très vite,leur énergie,tant dans la danse que dans la production sonore, s’est imposée.Au-delà de la forme que je voyais, c’est la notion de rituel, quasi-archaïque qui prenait le dessus, un rapport sans faille avec la prise du théâtre comme champ salutaire pour le vivant. Je me suis ainsi rapproché. L’envie alors de confronter mon univers à la fois abstrait et baroque avec leur désir de dire, la narration.De prendre cette rencontre comme une nouvelle aventure, de repenser mon propre rapport à l’écriture scénique. Un autre pan de mon imaginaire peut alors se mettre au travail pour tenter la friction de nos pratiques différentes de la danse, de notre regard sur le monde actuel.»
christian rizzo

Les danseurs sud-africains ont « mis le feu » au Vivat !
«(…) la version de christian rizzo faisait figure d’épure exigeante, prenant un peu à contrepied ces danseurs bourrés d’énergie. (…) Un peu déconcertante au début,cette pièce installe une émotion durable, exempte d’exubérance, mais empreinte de tendresse et d’humanité. Ces portés, ces relevés, ces duos et ces trios d’hommes sont bien charpentés, étonnants graphiquement et résonnent parfois de façon solennelle. On a le sentiment d’assister à une cérémonie, un rite un peu étrange mais qui nous parle d’amitié, de bagarre, de révolte et de mort. Peu d’accessoires – de simples chaises – suffisent à construire l’espace et les scènes. La présence du djembé et des voix mâles chantant confèrent une profondeur aux différents tableaux qui n’ont pas laissé le public indifférent. (…) »
Catherine Quételard, La Voix du Nord - 18 janvier 2008

Pour plus d'informations sur la diffusion de ce spectacle: http://www.jgdv.net (julie george et damien valette)