installation lumières : caty olive
avec : matthieu doze, donata d'urso, cédric courtois, pascale paoli, christian rizzo
construction : jérôme dupraz et prototoutyp
production : l’association fragile
coproductions : création résidence le Quartz / Centre dramatique et chorégraphique de Brest, Centre de développement chorégraphique de Toulouse Midi-Pyrénées, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, et tous les participants du projet.
l’association fragile a bénéficié d’un accueil studio du Centre chorégraphique national de Tours, du soutien de la Direction Régionale des affaires culturelles d’île-de-France Ministère de la culture et de la communication, et de la Ménagerie de verre, d’un partenariat avec mov’in.
à l’occasion de et pourquoi pas : “bodymakers”, “falbalas”, “bazaar”, etc, etc...?, une publication intitulée « objet 1 » comprenant un cd audio de Gérome Nox, les visuels de Laur Meyrieux et un livret de Marie Roche, a été réalisée en collaboration avec le Centre chorégraphique national de Grenoble.
et pourquoi pas : "bodymakers", "falbalas", "bazaar", etc, etc...? expose cinq danseurs sur un socle mouvant, un podium circulaire et tournant, semblable à celui des présentations de voitures au salon de l’automobile.
Cinq corps, “objets” de fantasme vus sous toutes les coutures, animés d’un double mouvement, oscillent entre la construction de figures à caractères repérables et des hybridations dues au mix d’une histoire du corps et du costume.
Des ‘objets’ en mouvement qui constituent un double prétexte pour arrêter une forme et en dégager un imaginaire de corps et de représentation.
À la fois comme objet proposant un travail de corps et un travail de corps qui présente un objet plastique.
Des figures chorégraphiques et sculpturales procédant davantage à une défiguration du corps qu’à une délimitation identitaire. L’idée n’étant pas d’apporter une réponse ou une conclusion à un corps contemporain normé, mais au contraire, de donner lieu à une accumulation visuelle d’imaginaires, pour n’en garder que la trace, une sorte de corps global, totalement in appréhensible.
et pourquoi pas : "bodymakers", "falbalas", "bazaar", etc, etc...? joue également avec le goût de la vibration lumineuse, l’atmosphérique et le théâtre du merveilleux notamment par la présence du travail lumière de Caty Olive et s’offre ainsi comme un cabinet de curiosité.
Une épopée dyslexique en costumes….
« Christian Rizzo ne ressemble pas à lui-même. Son et pourquoi pas : “bodymakers”, “falbalas”, “bazaar”, etc, etc...? n’est pas tourné vers les mots mais vers l’art contemporain et tient le vêtement pour pièce à conviction. Un défilé de créatures à fantasmes prennent des poses lléchantes, perchées sur un dispositif circulaire qui tourne en continu.
Le vertige opère.
Le chorégraphe cherche à partir du corps, des costumes (superbes), des lumières ou d'accessoires incongrus, à faire jaillir des formes sexuelles indéfinies, autant humaines qu’animales.(…)
La sophistication de ce mystère érotique, son suspense, emportent l’adhésion. »
Dominique Frétard, Le Monde – mars 2001