son live : bruno chevillon
production : l’association fragile
coproduction : Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse soutien : CCN de Montpellier / Languedoc Roussillon dans le cadre du programme Hors-Séries
remerciements : David Bernadas, Blandine Minot, Olivier Stora, Emmanuelle Huynh, Vincent Baudriller et Anita Mathieu
…/…(b) s’attache sous la forme d’une “question / réponse” danse / musique, à prendre l’espace comme matériau à tordre, à re-lire, à appréhender par couches successives. l’existence de …/…(b) continue une démarche qui pourrait se qualifier d’instinctive et revendiquer le “faire” comme pensée.
telle une obsession rituelle, cette forme hybride entre danse, musique et arts plastiques s’attache à inventer en temps réel, les possibilités multiples de lecture et d’appropriation de l’espace accueillant les deux protagonistes.
tout simplement, … /…(b) est une rencontre et un atelier de recherche spectaculaire ouvert à l’imprévisible, au présent de la relation.
Veillée Funèbre
« (…) A travers leurs expérimentations chorégraphiques, scénographiques, musicales et acoustiques, Christian Rizzo et Bruno Chevillon nous plongent fortement dans des réflexions sur la part animale des êtres humains, mais aussi leurs tâtonnements spirituels.
Avec les bougies et les paillettes dorées disséminées sur la scène par Christian Rizzo, le spectacle suggère de plus en plus un monde de l’au-delà, une veillée funèbre (évocation de fantômes, hommage à quelques disparus ?), sans forcément provoquer un malaise ou une nausée morbide…
Les deux artistes se questionnent et nous interpellent par la même occasion sur des sujets délicats, voire malheureusement tabous, leur démarche rappelant certaines aspirations des mouvements dadaïste et surréaliste. (…).
L’expression de certaines angoisses, lisibles dans le spectacle, parvient à opérer une véritable catharsis libérant le spectateur de ses propres zones d’ombre…
Dans ce sens, entre autres, le spectacle de Christian Rizzo et de Bruno Chevillon peut être considéré comme une belle réussite. »
Valérie Boos, Les Affiches Moniteur, 3 décembre 2004